Secret de l’art perdu de la prière

« Préservé depuis des siècles dans les textes et les traditions des habitants des hauteurs du monde, l’art perdu de la prière ne comporte ni mots ni expressions extérieurs. Il est uniquement fondé sur le ressenti.

Plus précisément, il nous invite à nous sentir comme si notre prière avait déjà été exaucée, plutôt que d’avoir l’impression d’être impuissants et indigents en demandant de l’aide à une source supérieure.

Ces dernières années, des études ont démontré que c’est la véritable qualité de ce que l’on ressent au fond de nous, qui est le catalyseur pour « communiquer » avec le Champ quantique qui nous unit au monde. Par des prières fondées sur le sentiment, nous nous donnons le pouvoir de prendre part à la guérison de notre vie et de nos relations, aussi bien que de nos corps et de notre monde. »

« La prière est le langage de Dieu et des anges. C’est aussi le langage qui nous a été donné pour guérir les souffrances de la vie avec sagesse, beauté et grâce. »

« Quand nous savons, hors de tout doute, que nous parlons déjà le langage du sentiment de la prière, nous éveillons cette partie de nous qui ne peut jamais être volée ou perdue, ni nous être retirée. C’est le secret de l’art perdu de la prière ».

Dans « Secrets de l’art perdu de la prière », Gregg Braden explique comment il s’est retrouvé sur un haut plateau du Nouveau-Mexique, en plein sècheresse, avec son ami indigène David pour « prier la pluie » dans un ancien cercle de pierres. 

« Je n’étais pas préparé pour ce que j’ai vu ensuite. J’ai observé en silence, pendant que David enlevait ses souliers, avançait doucement, pieds nu dans le cercle, et honorait les quatre directions et tous ses ancêtres. Lentement, il a posé ses mains devant son visage en un geste de prière, il a fermé les yeux, et il s’est immobilisé. Oubliant la chaleur du soleil du midi du désert, sa respiration s’est ralentie et est devenue à peine perceptible. Après seulement quelques moments, il a pris une profonde respiration, il a ouvert les yeux pour me regarder, et il a dit : « Partons. Notre travail est terminé ici ».

M’attendant à le voir danser ou à tout le moins entonner quelques chants, j’étais surpris de voir comment sa prière avait commencé puis s’était terminée tout aussi rapidement. « Déjà ? » ai-je demandé. « Je croyais que tu allais prier pour la pluie !».

David a levé les yeux vers moi et a souri. « Non, a-t-il répondu. J’ai dit que jeprierais la pluie. Si j’avais prié pour de la pluie, elle ne viendrait jamais ».

« La clé », a-t-il expliqué, « c’est que si nous demandons que quelque chose arrive, nous donnons du pouvoir à ce que nous ne possédons pas. Les prières pour de la guérison donnent du pouvoir à la maladie. Des prières pour de la pluie donnent du pouvoir à la sècheresse. Si nous continuons à demander pourobtenir ces choses, cela ne donne que plus de pouvoir aux choses que nous aimerions changer ».

Regardant à nouveau David, je lui ai demandé : « Si tu n’as pas prié pour la pluie, alors qu’as-tu fait ? »

« C’est simple, a-t-il répondu. J’ai commencé à avoir la sensation de ce que l’on ressent quand il pleut. J’ai éprouvé la sensation de la pluie avec mon corps, et le sentiment que je ressens quand je me tiens debout, pieds nus dans la boue, sur la place de notre village, et j’ai respiré l’odeur de la pluie sur les murs de terre de notre village, et j’ai ressenti l’impression qui vient en marchant à travers les champs de maïs – hauts jusqu’à la poitrine – parce qu’il a tellement plu ».

Tel est le secret de l’art perdu de la prière.

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